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Vous pouvez toujours me contacter par la messagerie de ce site pour toutes les affaires en cours.

Pour les instruments qui restent à vendre, ils sont disponibles

chez Yves-Antoine Gachet

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Je continuerai mon rôle de conseils gratuits pour l'identification de vos instruments par la messagerie de ce site!

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Vous êtes invités à reporter votre confiance exclusivement à

Yves-Antoine GACHET

luthier fabriquant et restaurateur formé à l'école de Mirecourt,

17, Faubourg Saint-Vincent

88500, MIRECOURT

06 66 74 06 29

 

L'enseigne change de rue! Toujours au 17, mais du Faubourg Saint-Vincent!

      MIRECOURT.

Petite ville de l’Est de la France, au sud de Nancy, Mirecourt est certainement une des capitales mondiales de la lutherie.

Dotée d’un riche passé artisanal (poterie d’étain, tannerie, teinturerie), cette cité, bailliage du duché de Lorraine et lieu de séjour des ducs de Lorraine, se tourne dès le début du 17e siècle vers la facture instrumentale. La légende veut qu’un dénommé Tyversius, luthier des ducs de Lorraine formé en Italie ait enseigné son art à des Mirecurtiens. (Dictionnaire des luthiers d'Albert Jacquot)

Plus sérieusement, on peut penser que la lutherie est arrivée à Mirecourt par Lyon. Le célèbre portrait de Gaspard Tieffenbrucker ou Duiffoprouggar fut gravé en 1562 par Woeiriot, artiste lorrain qui passa sa vie entre Lyon et sa région natale.

Si on trouve antérieurement « Barbelin le violon » qui pouvait être seulement un joueur d’instrument, c’est à l’aube du 17e siècle que sont cités les premiers «façonneurs de violons », et en 1629 qu’est signé le plus ancien contrat d’apprentissage retrouvé à ce jour, où le jeune « apprentif » devait apprendre la construction et le jeu des instruments de musique.

En 1673, Mirecourt compte quatre familles dans la facture instrumentale et exporte déjà sa production. En 1698, la cour de Lorraine passe une commande, mais il faudra attendre 1732 pour que la charte des luthiers de Mirecourt et Mattaincourt soit octroyée, instituant ainsi une corporation des maîtres luthiers faiseurs de violons. Citons son article 4 montrant les exigences de l’époque : « Que le maître dudit corps aura droit de visiter avec les deux échevins les ouvrages faits par toutes sortes de personnes qui se feront ou distribueront en la ville de Mirecourt et dans le lieu de Mattaincourt et de les saisir au cas qu’ils seraient trouvés n’être pas bien faits avec condamnation d’une amende d’un franc chacune pièce défectueuse outre la suppression d’icelle. »

Mirecourt exporte ses produits et sa main d’œuvre dans le monde entier y compris l’Italie. C'est le lieu de formation incontesté de nombreuses générations de luthiers, et la capitale mondiale de l'archèterie. On y fabrique aussi des orgues, des serinettes, des instruments à vent tournés, puis des harmoniums et même des pianos à la fin du XIXe siècle.

Avec un record de plus de 600 luthiers en 1926, travaillant en petits ateliers, mais aussi dans des grosses sociétés comme LABERTE, THIBOUVILLE ou COUESNON, Mirecourt supporte mal la crise musicale des années 30 et l’effectif fond pour descendre en dessous de 100 salariés en 1954. La création de l’École Nationale de Lutherie en 1970 arrête la chute, et la ville reprend confiance dans son artisanat le plus réputé. De nouveaux ateliers s’implantent, et l’on peut de nouveau aujourd’hui trouver des fabricants de violons, d’archets, mais aussi de guitares, de mandolines et d’instruments traditionnels. On peut aussi facilement réaliser l'achat d'un violon ou un violoncelle ancien comme neuf.

Le temps a presque effacé aujourd'hui le souvenir des pires instruments moulés réalisés dans les fabriques à une époque décadente de très courte durée au regard des quatre siècles de lutherie, pour ne laisser au label "Mirecourt" que la réputation d'instruments de qualité aux prix raisonnables.

Pour les amateurs de vérité historique et avec son accord, nous vous donnons accès à l'histoire des débuts de la lutherie à Mirecourt rédigée par l'historien Jean-Paul Rothiot pour le colloque de la Fédération des sociétés savantes des Vosges sur le pays de Mirecourt en octobre 2012.

Pendant la durée de l'entretien ou de la réparation de votre instrument, les activités ne manquent pas dans la région, et à Mirecourt en particulier.

Musée de la lutherie, Mirecourt   Musée de la lutherie, Mirecourt

Vous pourrez, en touristes visiter le musée de la lutherie situé en bordure de la rivière, la maison de la musique mécanique située juste en face de l'atelier,  découvrant ainsi deux facettes de l’artisanat local. Vous pouvez aussi vous connecter sur le site de la ville afin de préparer votre venue en consultant le programme du cinéma ou des spectacles, et bien sûr sur celui de l'office du tourisme, de plus en plus performant.

Un circuit pédestre, le sentier des luthiers, permet de découvrir les maisons qui ont abrité des artisans de la facture instrumentale. En effet, Mirecourt n'a pas excellé que dans les instruments à cordes, mais aussi dans la facture d'orgues. Un autre circuit de 3 heures 15 traverse la campagne. Le sentier des écoliers, longeant la rivière, demande 2 heures 30 aux petits mollets.

Un sentier de grande randonnée, le GR 507, traverse Mirecourt, reliant le GR 5F (Charmes), au GR 7 (près de Vittel).

Certains clients profitent de leur venue dans les Vosges pour trouver un gîte, allonger leur séjour et élargir leur circuit touristique, parfois vers les hauts de Vosges et même l'Alsace.

Vous trouverez tous les renseignements à l’office du tourisme.

Documentation complémentaire sur la ville :

"Mirecourt" dans le catalogue Laberte-Humbert de 1912.

"Mirecourt" dans le catalogue Couesnon de 1934.

Pour les chercheurs et professionnels :

Historique des débuts de la lutherie à Mirecourt rédigée par l'historien Jean-Paul Rothiot pour le colloque de la fédération des sociétés savantes sur le pays de Mirecourt.

 Le très utile site élaboré par Simon Remy pour les amis du vieux Mirecourt et aujourd'hui accessible par le site des archives départementales : Archives de la lutherie et de l'archèterie de Mirecourt.

"Comment la musique vient aux instruments" Lothaire Mabru 1998, réédité en 2005.

luthiers@luthiers-mirecourt.com

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Dernière mise à jour le 21 janvier 2024.

 

 

Derniers documents numérisés :

- Vidoudez Pierre, fascicule vers 1926. aimablement communiqué par Randy Osborne.

- Catalogue 1929 de la maison Jérôme Thibouville-Lamy gracieusement scanné par Éric Rigot.

 

L'ouvrage de  Henri Poidras, Dictionnaire des luthiers anciens et modernes critique et documentaire. Rouen 1924.

 

Dernières pages réalisées ou mises à jour :

Généalogie de la famille Couturieux

 

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